



A l'entrée on s'équipe de sur-chaussures, maigre protection contre la poussière qui se soulève déjà sous nos premiers pas. L'argile recouvrant le sol dessine un paysage désertique, un horizon rectangulaire dans cette pièce qui n'en est plus une.
Au sol on découvre les "flasques" disposées hasardeusement ; ces récipients vides, abandonnés, épuisés, ne retiennent plus leurs masses. Coquilles molles ou restes de placentas, leurs formes sont rondes, organiques, maternelles. Ces orifices ont-il donné la vie ? Pourtant autour tout est mort et la poussière rend maintenant l'atmosphère irrespirable.
On sort, on retrouve la ville, sa vie mais « Souviens-toi que tu es poussière, et que tu retourneras en poussière ».
Christelle Familiari à la Criée jusqu'au 24 février.
D'autres visions de l'expo chez Bunker ou chez Indice.
3 commentaires:
Bel eveil culturel.
an grafik serai tu un poete maudit?
Poete je sais pas, maudit peut être...
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